AVE MARIS STELLA
Le Roy Robert le Pieux (972-1031), fils aîné de Hugues Capet, rénova le 8 septembre 1022, en l’honneur de la Très Sainte Vierge Marie, le plus antique ordre royal français de chevalerie :
“L’ordre de Notre-Dame de l’Etoile”
Il avait fait obligation à ces chevaliers, de réciter chaque jour, cinquante “Ave Maria”.
Latiniste et poète, il composa aussi :
“L’Ave Maria Stella”.
Trois cent vingt ans plus tard, ce poème fut honoré d’un privilège extraordinaire par Notre Seigneur lui-même. La grande Sainte Brigitte de Suède (1303-1373) à la perte de son époux “Ulf Gudmarson” prince de Néricie , consacra ses vingt-sept années de veuvage au service exclusif du Seigneur.
Dieu l’appela à se rendre en terre Sainte. Elle fit halte à Rome, où elle fonda un hospice pour les “pauvres escholiers” et les pélerins suédois. A son retour de terre Sainte, elle s’y fixa définitivement.
Or, peu après la fondation de l’hospice, Rome d’où le Pape était absent depuis 1039, tomba entre les mains d’un tribain démagogue “Cola Di Rienzi”, qui voulait rétablir l’antique République romaine.
L’insécurité régna huit années dans la ville éternelle. Sainte Brigitte vivait en colloque quasi permanent avec le Seigneur. Elle lui demanda donc s’il ne convenait pas qu’elle évacuât les pensionnaires de son hospice à travers les campagnes voisines de Rome. Notre Seigneur lui répondit :
“Chantez tous ensemble pieusement, chaque jour, l’Ave Marie Stella, et je vous garderai de tout danger”.
C’est ce que fit Sainte Brigitte et tant que dura la Révolution fomentée par Rienzi, tous ceux qui vivaient dans l’hospice y furent en parfait sécurité sous la protection de la céleste “Etoile de mer”.