ASSOMPTION DE LA VIERGE MARIE

Marie, Mère terrestre de Jésus-Christ, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et âme à la gloire céleste.

Cette foi générale parmi les chrétiens d’Orient – même si ceux-ci préfèrent parler de la “dormition de la Vierge” -, et partagée par les catholiques, n’a pas été manifestée dès l’origine de l’Eglise, sauf si l’on tient compte de certains textes apocryphes qui situent l’évènement entre 3 et 50 ans après la mort et la résurrection du Christ.

Le 1er “théoricien” de cette foi de l’Eglise est Saint Grégoire de Tours (VIe siècle). Saint Albert le Grand, saint Thomas d’Aquin et saint Bonaventure, au XIII e siècle, lui donnent ses lettres de noblesse. On célèbre déjà la fête de l’Assomption à Antioche au IVe siècle et en Palestine au Ve siècle.

Il semble que la date du 15 août a été choisie en Orient par l’empereur Maurice (582 – 603) pour commémorer l’inauguration d’une église dédiée à la Vierge montée au ciel. Le 15 août a longtemps été le jour de la fête nationale en France et Louis XIII, consacrant la France à Notre-Dame, demandait que l’on fasse ce jour-là, dans chaque paroisse, une procession en l’honneur de la Vierge.

SERMON DE SAINT BERNARD

A vrai dire, la douceur, chez la Vierge, a largement mis en lumière la vertu de l’humilité. En effet, la douceur et l’humilité sont soeurs, très étroitement unies en celui qui disait : Apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur. Si la présomption a pour mère l’élévation de l’orgueil, de la même manière la vraie douceur ne peut naître que de la véritable humilité. Mais ce n’est pas seulement la réserve silencieuse qui, chez Marie, manifeste son humilité : celle-ci ressort plus clairement encore de ce qu’elle exprime. A la parole qu’elle avait entendue : L’enfant qui naîtra de toi sera saint, on l’appellera Fils de Dieu, Marie ne donne pas d’autre réponse que de se dire la servante du Seigneur.

Comments are closed.

UA-53452305-2
error: Content is protected !!