La Cène de Léonard de Vinci (repas du soir) représente le dernier repas que Jésus-Christ prit avec avec ses apôtres le soir du Jeudi Saint, avant la Pâque Juive. Jésus prédit que l’un d’entre eux  va le trahir, mais ne donne pas de nom. Ces derniers sont interloqués, se questionnent car pour eux, c’est une accusation infâme…

Jésus respectait les nombreuses femmes se comptant parmi ses disciples. Ce sont elles qui sont restées près de lui lorsqu’il était sur la croix alors que les hommes prenaient la fuite au plus vite ! La plus fidèle de toutes ses disciples était Myriam de Magdala plus communément appelée Marie Madeleine. Avec Jean, Marie la mère de Jésus, Marie Madeleine a assisté à la mort et à la mise au tombeau de Jésus. Elle est le premier témoin de la résurrection de Jésus ce qui, déjà, lui donne une importance considérable.

Au ‘V’ séparant Jésus de Jean – plutôt efféminé –  (situé à la droite de Jésus), Dan Brown (auteur du Da Vinci Code, Anges et démons…) indique la présence d’un “M” comme Marie Madeleine, discipline tant aimée de Jésus  !  La découverte de 46 récits coptes datant du IIe siècle et retrouvés près de Nag Hammadi en Egypte (1945), dont l’Evangile de Marie comprenant un dialogue entre le Christ et elle-même, celle-ci le restituant aux apôtres puis suivi de dialogues entre elle et ces derniers, conforte l’hypothèse que Myriam de Magdala était  la compagne de Jésus, également sa disciple la plus importante à ses yeux.

Cependant, l’Apôtre Pierre était, semble -t-il contre l’institution de cette dernière en tant que “Dirigeante Apostolique”selon les souhaits de Jésus-Christ ressuscité. En conséquence, Marie Madeleine Apôtre des Apôtres et toutes les femmes disciples de Jésus et prophétesses se sont vues évincées, au fil du temps,  de l’Eglise du Christ primitive puis de l’Eglise devenue institutionnelle donnant naissance à un clergé.

L’Epitre des apôtres, les Actes de Pierre, l’Evangile de Thomas, et  l’Evangile de Philippe évoquent également Marie Madeleine. Existe également l’Evangile de Myriam de Magdala (Marie Madeleine).

Les Pères de l’Eglise soulignent le rôle de Myriam de Magdala comme premier témoin de la Résurrection; elle est pour cela désignée comme l’« Apôtre des Apôtres » par Hyppolyte de Rome.

L’assimilation à une pécheresse

Vers 591, le pape Grégoire le Grand (Homiliae in Evangelium 25) assimile  Myriam de Magdala à la pécheresse citée dans l’Évangile de Luc (VII, 36-50) et l’identifie également avec Marie de Béthanie, soeur de Lazare et de Marthe.

En 1969, le Pape Paul VI décrète qu’elle ne doit plus être fêtée comme « pénitente », mais comme « disciple », l’Église catholique ne considère donc plus Marie-Madeleine comme une prostituée repentie, et tant mieux. Les archives du Vatican ont tellement d’informations cachées au grand public…

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Vidéo “Révélations sur la femme de Jésus” (Marie Madeleine)

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