Invitée à l’avant première du film “Outreau, l’autre vérité” le 26 février, j’ai été agréablement surprise par le fait que ce film, malgré une obligatoire censure, amène le public à se poser des questions à propos de cette affaire qui finalement, est bien moins claire que certains ne veulent bien le dire. En remettant les choses dans leur contexte, ce documentaire montre qu’on a juste oublié une grande partie de la vérité, jetée aux oubliettes de la mémoire collective.
Le film surprendra beaucoup de ceux qui croyaient savoir, qui pensaient avoir compris l’affaire Outreau.
Le sujet n’est pas de dire « tous pourris », ni même de sous-entendre que la justice n’a pas été rendue. Mais, il est question de dire que Outreau, ce n’est pas seulement la vérité des acquittés, de leurs avocats, des médias.
C’est aussi la vérité des 12 enfants reconnus comme victimes au terme du procès en appel. De l’équilibrisme, de la haute voltige, mais un exercice réussi : on reste dans le cadre ultra restrictif de la loi, tout en dénonçant les anomalies, les fautes commises tout au long de cette affaire, jusqu’à l’apothéose quand le procureur demande pardon aux futurs acquittés avant le verdict d’assises.
Outreau, ce sont deux vérités judiciaires totalement contradictoires : des enfants qui disent la vérité, dénoncent des dizaines d’adultes, et seulement quatre coupables.
Source : Donde vamos – Lire la suite >>>




On appelle Petite Eglise anti-concordataire l ensemble des mouvements nés de l opposition d une partie de l Eglise catholique française au Concordat signé en 1801 entre Bonaparte et le pape Pie VII. De nos jours, les fidèles de la Petite Eglise composent une église dissidente, implantée en Belgique, Lyon, Bourgogne, Maine & Loire et surtout en Poitou. La Petite Eglise, réfractaire à la Constitution Civile du Clergé en 1790 et anti-concordataire par la suite, ne peut être confondue avec les protestants, ni les Vieux-Catholiques de l Eglise d Utrecht, non plus avec les fidèles de Mgr Lefebvre.