Outreau, l’autre vérité: ce que le public ne devait pas comprendre

outreauInvitée à l’avant première du film “Outreau, l’autre vérité” le 26 février, j’ai été agréablement surprise par le fait que ce film, malgré une obligatoire censure, amène le public à se poser des questions à propos de cette affaire qui finalement, est bien moins claire que certains ne veulent bien le dire. En remettant les choses dans leur contexte, ce documentaire montre qu’on a juste oublié une grande partie de la vérité, jetée aux oubliettes de la mémoire collective.

 

Le film surprendra beaucoup de ceux qui croyaient savoir, qui pensaient avoir compris l’affaire Outreau.

Le sujet n’est pas de dire « tous pourris », ni même de sous-entendre que la justice n’a pas été rendue. Mais, il est question de dire que Outreau, ce n’est pas seulement la vérité des acquittés, de leurs avocats, des médias.

C’est aussi la vérité des 12 enfants reconnus comme victimes au terme du procès en appel. De l’équilibrisme, de la haute voltige, mais un exercice réussi : on reste dans le cadre ultra restrictif de la loi, tout en dénonçant les anomalies, les fautes commises tout au long de cette affaire, jusqu’à l’apothéose quand le procureur demande pardon aux futurs acquittés avant le verdict d’assises.

Outreau, ce sont deux vérités judiciaires totalement contradictoires : des enfants qui disent la vérité, dénoncent des dizaines d’adultes, et seulement quatre coupables.

Source : Donde vamos – Lire la suite >>>

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